Médaille d’or en boucherie pour Camille Hubert : Quand apprentissage rime avec excellence

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Entre Antonin et Camille, visiblement la complicité est de mise car comme le souligne le jeune patron , « il faut que le duo fonctionne ».

Apprenti à la boucherie Launay de Merdrignac, Camille Hubert, 16 ans, se prépare à participer au concours régional du meilleur apprenti boucher. Pour cela, l’adolescent peut compter sur son maitre d’apprentissage Antonin Launay, lui-même sacré meilleur apprenti de France en 2017.

Originaire de St Launeuc et en apprentissage à la boucherie Launay depuis l’an dernier, le jeune Camille Hubert, tout juste âgé de 16 ans, vient de se distinguer en remportant la première place du concours du meilleur apprenti boucher, à l’échelle du département des Côtes d’Armor. Il faut dire qu’il est à bonne école puisque son maitre d’apprentissage, Antonin Launay , a lui-même été sacré meilleur apprenti de France en 2017, puis meilleur désosseur européen. Camille a tout d’abord fréquenté le collège Per Jakez Hélias en 6è et 5ème. Il a ensuite intégré le lycée professionnel de Caulnes en agriculture avant de choisir une formation en boucherie au CFA de Ploufragan. Une orientation choisie avec l’idée de « donner envie de bien manger ». Depuis une bonne année déjà, le voici donc en formation à la boucherie Launay en alternance, à raison de trois semaines par mois et une semaine au CFA. Il y prépare son CAP avec l’idée d’embrayer ensuite sur un brevet professionnel. Entre le jeune patron et son apprenti, visiblement la complicité est de mise car comme le souligne Antonin, « il faut que le duo fonctionne ».

Un concours départemental exigeant

Pour se préparer au  concours, réservé aux apprentis œuvrant dans des boucheries artisanales, Camille n’a pas compté son temps. L’épreuve départementale est en effet assez sélective car il s’agit en un temps assez contraint de désosser une épaule de bœuf, un collier de veau, un gigot d’agneau, une volaille que l’on doit aussi farcir. Il faut aussi préparer un rôti, quatre paupiettes et décorer un gigot. Défi relevé par Camille. Riche d’une première médaille d’or, il se prépare désormais à l’épreuve régionale qui aura lieu le 18 mars prochain. Afin de peaufiner les techniques et se donner un maximum de chances, il suivra un stage à Paris fin janvier, tout en continuant de bénéficier du savoir faire de son employeur. Si cette seconde épreuve est concluante, cela lui ouvrira les portes du concours national. Alors croisons…les couteaux et souhaitons bonne chance au jeune homme

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